Au passage au bord du lac, tôt le matin, comment faire pour ne pas s'arrêter un instant et engranger des souvenirs photographiques, tout d'abord à l'autre bout  du lac face au Grand Galibier qui se reflète dans l'eau; puis le jour est maintenant bien levé , alors que le col est déjà passé et que je me trouve sur le sentier qui le surplombe, direction la pointe !

Sur ces deux vues, je me suis attardé à faire un tracé sommaire qui indique le parcours depuis le col des Cerces et en faisant demi tour, la suite qui sera la portion la plus ardue avec la partie assez raide qui est toute proche. La partie indiquée en rouge à la limite du ciel, signifie que le sommet est là.

Plus la moindre végétation depuis pas mal de temps et on se trouve dans un véritable paysage lunaire, aux multiples teintes. Le sommet n'est plus très loin et la vue est splendide; après avoir croisé une compagnie de chasseurs alpins qui redescendent déjà, le travail de reconnaissance commence, en tentant d'identifier au maximum ce qui est à portée de vue. Pour commencer, avec les inévitables Aiguilles d'Arves et, après une petite progression, les roches multicolores et le lac du Grand Ban bien calé en dessous.

Dès que l'on est au sommet, on est tout de suite attiré par le médaillon fixé sur la croix, qui comporte le texte  "Je vaux ce que je veux"  dont tout laisse à penser qu'il serait de Paul Valéry et extrait de la phrase suivante  "Les esprits valent selon ce qu'ils exigent. - Je vaux ce que je veux."  À l'arrière (indiqué par la flèche rouge) on peut voir le col des Béraudes, dont le topo figure sur une autre page.La photo suivante donne sur la Haute Clarée et les connaisseurs arriveront sans doute à distinguer sur la droite, le lac de Laramon où je suis allé il y a peu, avec l'occasion de découvrir cette magnifique vallée.