Fort de Malamot
Le Mont-Cenis, altitude. 2081 m. traversé par la RD 1006 qui relie la Savoie à l'Italie se situant à quelques km. seulement . Cette route a été ouverte par Napoléon de 1803 à 1811. Le lac occupe un plateau qui n'appartient à la France que depuis 1947. C'est un des plus beaux nouveaux lacs des Alpes. Le barrage, du type digue, date de 1968. Il mesure 120 m. de haut sur 1400 m. de long . Le lac couvre 661 ha et retient 332 hm3 d'eau.
La chapelle pyramidale a été édifiée au-dessus et rappelle le voeu jamais exaucé de Napoléon 1er qu'un souvenir de sa campagne d'Egypte figure en cet endroit.
Parking Carte IGN 3634 OT Voir Parcours
Longer le lac en son entier, puis tourner à droite pour , soit garer votre véhicule à proximité du barrage, à cause de la piste assez défoncée; ou alors traversez le barrage avec votre voiture afin de vous garer sur le parking qui se trouve à environ 200 m. plus loin.
La photo ci-dessus représente le départ de la montée au fort, La flèche rouge que j'ai placé indique le parking. (Photo de 2016)
Au départ plutôt que de suivre la piste qui va vous rallonger le parcours, prenez les sentiers de raccourcis. Ici arrivée aux anciens bâtiments militaires
De la pointe Droset, Altitude 2917 m. et sa ligne de fortification, ne pas hésiter d'avancer au delà du blockhaus et découvrir la vue de la photo suivante.
Une superbe vue sur le Râteau d'Aussois, Dent Parrachée et glaciers de la Vanoise et la vallée de la Maurienne.
Avec la vue de gauche, un aperçcu du chemin parcouru.
Le fort de Malamot est un complexe fortifié développé entre 2800 m et 2850 m. d'altitude sur le mont Malamot (2924m) en forme de triangle isocèle haut de 500m et de 600m à la base qui constitue le front, construit en 1897.
Le périmètre est matérialisé par une petite paroi rocheuse inaccessible, un mur d'enceinte et un terre-plein entouré par des barbelés sur 18m. de large . Ce complexe est désarmé en 1915. Il est ensuite remplacé par une position d'artillerie et d'armes automatiques en caverne.
Du premier ouvrage, il ne reste pas de trace, sauf la caserne défensive Malamot qui est en ruine.
Quelques vues des restes encore impressionnants du fort et on distingue l'endroit qui ve être la suite de la randonnée, le lac Blanc... (qui est vert), nous avons décidé de le rejoindre directement en descendant tout droit, mais si vous prenez le sentier par lequel on arrive ici, je pense que c'est tout aussi bien, car de ce côté, c"est plutôt caillouteux.
Le lac Blanc avec vue sur le fort qui parait déjà bien petit, une fois visité, ne faites pas comme nous avions fait la première fois que nous y sommes allés, en redescendant tout droit par le premier sentier qui s'est présenté, vu que l'idée était d'aller également voir le lac Noir, car si c'est bien sûr possible de le suivre, il faudra prendre en compte qu'il faudra aller plus bas que le niveau du parking et, arrivés à hauteur de la piste, remonter pendant une bonne demi heure pour retrouver la voiture, après une bonne journée de marche comme celle là, ça fait assez mal.. Donc rebrousser chemin et longer à nouveau ce petit lac avnant de detourner par la piste ou sentier utilisé à l'aller.
Pendant qu'on y est, un petit zoom sur le fort de Variselle. C'est le plus grand des ouvrages du Mont-Cenis, il en est aussi le fort de commandement. Son plan pentagonal, inspiré de l'architecture Montalembert, s'adapte au relief avec deux étages de feu semi-casematés (artillerie et fusillade). L'artillerie du fort de Variselle comprenait 27 canons, d'une portée de 6000 m. Ces pièces étaient installées dans des casemates voûtées, ouvertes à l'arrière. L'espace central du fort était occupé par un vaste casernement enterré et casematé, défilé sous le niveau de la cour; il abritait les cantonnements, les magasins à poudre, le dépôt de projectiles, le magasin à vivres, l'infirmerie, le four à pain et les diverses infrastructures nécessaires aux besoins de l'infanterie italienne appelée à effectuer des opérations dans le secteur.
Et pour terminer, 2 photos du lac du Mont-Cenis, la première que j'ai prise tôt le matin et l'autre en fin d'après-midi avant de redescendre dans la vallée.