Fort de la Turra
Direction le col du Mont Cenis, s'arrêter juste au-dessus du dernier lacet de la route, à hauteur du panneau indiquant le col et son altitude (2081 m.)
Prendre le chemin qui monte à droite des panneaux indiquant les caractéristiques du secteur et monter sur le fort de la Turra , une pente assez raide tout au long de ce début de parcours qui débouche sur la petite Turra.
Carte IGN 3634 OT Voir Parcours
Altitude de départ : 2081 m.
Altitude d'arrivée : 2529 m.
Dénivelé : 448 m.
Temps : 1h30 à 2h. (aller)
Ci-contre, pendant la montée, vue sur Lanslevillard , ainsi que sur la route nationale qui mène au Mont-Cenis avec également l'arrivée du télésiège de la station de Val-Cenis.
Pendant la montée au fort
C'est le premier ouvrage français construit sur l'arête de la Turra entre 2500 m. et 2529 m. d'altitude en réponse aux nombreux forts italiens du plateau du Mont-Cenis. Il s'agit d'abord en 1891 d'un camp de baraques au sud de la pointe de la Turra pour loger les chasseurs alpins du 13ème B.C.A chargés de surveiller la frontière. Ce camp peut loger 160 militaires.
À partir de 1895, le fort de la Turra est construit sur l'arête de la Turra au nord du camp de baraques. C'est un ouvrage creusé dans le rocher, composé d'une galerie de service et de quatre galeries permettant de mettre en batterie quatre pièces d'artillerie. A l'extérieur se trouvent les bâtiments pour loger les hommes, le corps de garde, divers magasins, la cuisine et une boulangerie. Sa capacité est de 288 hommes. Le mur d'enceinte est en pierres sèches. L'accès se fait par pont-levis. La défense côté Est est complétée par un réseau de barbelés. Ce fort est un ouvrage quasi imprenable.
À partir de 1931, la défense de la frontière se renforce par la construction de blockhaus dont aux Revêts, sous le fort de la Turra versant Nord , puis par la mise en place d'un premier téléphérique d la Madeleine au camp de baraques. Après l'avalanche du 28 février 1935 qui emportera 7 militaires, un autre téléphérique est construit pour le ravitaillement du fort de Lanslebourg au camp de baraques. L'offensive italienne du 20 juin au 25 juin 1940 n'entame pas la défense de la Turra. Le fort est invaincu. Sa garnison quitte les lieux après l'armistice avec les honneurs. Actuellement tous les ouvrages sont en ruines.
Comme cette visite au fort est assez vite faite finalement, je vous suggère de ne pas vous arrêter à cette unique destination et d'en profiter pour vous rendre jusqu'au Pas de la Beccia distant d'une petite heure environ, ce qui permet de passer tout d'abord dans l'ancien camp militaite.
Avec les deux photos ci-dessus, commence la montée vers le pas de la Beccia; les restes des baraquements et du téléphérique, puis le sentier assez facile qui va nous mener à 2717 m. d'altitude, pour environ 1h. de marche.
La photo de dessous à gauche montre le fort que nous venons de quitter.
Arrivée au Pas de la Beccia sur celle de droite : vue sur le lac du Mont-Cenis et une borne frontière avec l'Italie.
Cime du Larro, où de nombreux rouleaux de fils de fer barbelés sont encore visibles et toujours des bornes délimitant la frontière.
Pour le retour au col du Mont-Cenis, vous pouvez éviter de faire demi tour et continuer par le vallon de Savalin, afin d'arriver à la chapelle St Barthélémy puis continuer en longeant le lac sur la route et le chemin qui vous mèneront au col.